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Canet-en-Roussillon : rixe entre un conducteur de VTC et un chauffeur de taxi

Samedi 20 juillet au soir, un chauffeur VTC assure avoir été menacé par un taxi alors qu’il arrivait en famille à Canet-en-Roussilon.

Samedi 20 juillet, alors qu’il a fini sa journée de travail un chauffeur de VTC va chercher son épouse et son fils pour aller manger une glace à Canet. Derrière lui roule un taxi qui, d’après lui, le suit.

Peu importe, il arrive non loin de la place Méditerranée et veut se garer, “mais le taxi m’en a empêché, rapporte le chauffeur. Il m’a dit que je n’avais pas le droit de venir ici. J’ai répondu que j’étais VTC mais que je ne travaillais pas, que j’étais avec ma famille, mais que, de toute manière, l’application Uber était parfaitement légale.”

Redoutant un problème, le père de famille décide de contacter la gendarmerie. “Mais, alors que je repartais, il m’a doublé et a bloqué mon véhicule, une altercation physique a débuté, nous sommes repartis, affirme-t-il encore. Arrivé devant la gendarmerie, le taximan y était déjà.”

Le chauffeur a au plus vite consulté un médecin qui lui a prescrit deux jours d’ITT et a déposé plainte.

Il appartient maintenant aux enquêteurs de déterminer les responsabilités de chacun.

Les enquêteurs viennent de mettre fin aux agissements d’un petit groupe soupçonné d’avoir agressé plusieurs chauffeurs VTC en Seine-Saint-Denis. En fin de semaine dernière, un adolescent de 17 ans a été placé en détention provisoire pour ces faits, notamment pour le vol avec violence, fin mai à Clichy-sous-Bois, d’un conducteur travaillant pour l’application Heetch. Trois autres jeunes hommes, majoritairement mineurs, ont été mis en examen.

Dans la nuit du 22 au 23 mai, le chauffeur VTC de 32 ans se rend dans le quartier du Chêne-Pointu. Mais cette course s’avère être un guet-apens et il est en fait roué de coups et extrait de son véhicule par un groupe de huit jeunes hommes. Ces derniers lui dérobent sa voiture et tous ses effets personnels. Durant cette scène particulièrement violente, la victime entend : « Tu es feuj (NDLR : juif), tu dois avoir de l’argent, il faut te fouiller. »

Les violences stoppées par l’arrivée d’un passant

L’arrivée d’un passant met fin à ce déchaînement de violence et le conducteur parvient à se rendre, sans ses chaussures, jusqu’au commissariat de Clichy-sous-Bois. Il se verra prescrire dix jours d’arrêt de travail.

Une source proche du dossier précise que « le caractère antisémite a été retenu comme une circonstance aggravante concernant l’adolescent placé en détention provisoire ».

« Cette qualification pénale me semble parfaitement justifiée, en ce que la victime a eu droit à un « régime spécial » de la part de ses agresseurs, réagit l’avocat de la victime, Me Samuel Habib. Elle a fait l’objet d’un quasi-lynchage, et ceci, non pas, parce que de confession israélite, non pas, parce que portant un signe ostentatoire manifestant sa confession, mais uniquement parce que portant un prénom à consonance juive. »

Soupçonné aussi d’une extorsion de fonds

Les enquêteurs soupçonnent également l’adolescent détenu d’avoir participé à une extorsion de fonds avec menace d’une arme, toujours à Clichy-sous-Bois, en février.

Trois adolescentes s’étaient rendues dans le quartier du Chêne-Pointu, pensant faire une bonne affaire en y achetant un iPhone dernier cri à bas coût. En réalité, elles s’étaient fait dérober leurs sacs à main et leur téléphone, sous la menace d’un pistolet. Neuf personnes sont mises en cause dans cette autre affaire.

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