Formation VTC Heetch arrive

Formation VTC Heetch arrive

Heetch arrive en moto-taxi en Afrique francophone

Comment devenir VTC avec la formation VTC en afrique

Après un déploiement de son application au Maroc, Heetch a déployé des motos-taxis en Côte d’Ivoire et au Cameroun. Son fondateur, Teddy Pellerin, vise ensuite le Sénégal.

Chassé-croisé remarqué au Maroc… En février 2018, le géant américain Uber jetait l’éponge après trois ans de conflit avec les taxis marocains, tandis qu’au même moment la start-up française Heetch lançait son application. La stratégie du français était toute différente. Heetch avait décidé de collaborer avec les syndicats de taxis. « Au Maroc, on ne fait pas appel à des VTC. On met à disposition notre technologie pour digitaliser la relation entre les chauffeurs de taxi et leurs clients », explique Teddy Pellerin, dirigeant et cofondateur de Heetch.

le « Petit Poucet français » se dit plus patient pour construire son développement sur le continent africain« Lorsqu’on veut s’implanter dans un pays, on fait d’abord des études de marché avant de se rendre régulièrement sur place. Ce qui prend le plus de temps, c’est de trouver le bon partenaire local et de comprendre l’environnement réglementaire de chaque pays », explique Teddy Pellerin. Heetch a choisi de travailler avec des partenaires locaux, un souhait mais parfois aussi une obligation dans certains pays comme en Algérie.

Coup d’arrêt en Côte d’Ivoire

« Si les pays africains présentent de réelles opportunités, on ne peut y réussir que si on s’adapte réellement à leurs besoins », ajoute l’entrepreneur. Heetch vise aujourd’hui des villes avec une surface étendue, une forte croissance démographique et des transports en commun peu développés. Ainsi, en Côte d’Ivoire, puis au Cameroun, l’entreprise a choisi de lancer un service de motos-taxis. « En Afrique subsaharienne, la moto est moins chère et plus pratique, car il y a plus de trafic », explique Teddy Pellerin.

Le cofondateur de Heetch le reconnaît : « Les marchés africains sont compliqués, car les prix pratiqués par le secteur informel sont très bas. » La start-up tente de se démarquer par sa technologie mais aussi en misant sur la sécurité : formation des chauffeurs, port du casque obligatoire, souscription à une assurance. Cela n’a pourtant pas suffi à convaincre le gouvernement ivoirien, qui, en mai 2019, a interdit les motos-taxis. Un revirement réglementaire qui n’entame pas les ambitions de la start-up. Heetch a levé 34 millions d’euros en mai dernier en affichant sa volonté de se déployer en Afrique. « On souhaite proposer prochainement notre service au Sénégal », explique Teddy Pellerin, qui écarte pour l’instant les pays anglophones, où sont souvent présents Uber et Taxify.

 

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